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Planification de voyage
  • Photo du rédacteurSteve Poncet

Toujours plus au Sud !

Bonjour tout le monde !



Ça y est, nous avons fait plus de la moitié de notre première partie du voyage. Cependant, il nous reste encore à traverser 3 pays, dont deux totalement inconnu à nos yeux : le Monténégro et l'Albanie.

Dans cet article, nous allons vous partager nos semaines d'itinérance à travers le sud des Balkans.


Bonne lecture !



Après 2 semaines passées dans le petit bout de terre paradisiaque de Lovište, nous repartons pour poursuivre notre voyage toujours plus au Sud. Cette fois-ci, il n'y a pas d'arrêt avant notre destination finale : la Grèce.


Ainsi nous quittons la péninsule de Pelješać, en grande partie grâce à un couple d'Allemands retraités partis vivre en Croatie avec qui nous avons partagé quelques heures de discussion en voiture. Nous faisons étape ce jour-là dans la ville la plus célèbre de la Croatie et ayant inspiré une célèbre cité fictive malheureusement carbonisée par un dragon : Dubrovnik.


Nous décidons d'y passer deux jours afin d'avoir le temps de visiter un maximum de choses. Il n'y a pas que la vieille cité qui est magnifique là-bas !



Dubrovnik est entourée de montagnes, et un petit chemin de randonnée nous permet de prendre un peu de hauteur sur la ville.



Nous repartons en disant au revoir à la Croatie car c'est dans la journée que nous franchirons la frontière pour atteindre le Monténégro. Accompagnés par un Canadien puis un Australien, avec une petite frayeur au moment du franchissement de la douane (mon passeport est périmé, heureusement que la carte d'identité française suffit dans ces pays-là...), nous arrivons à Herceg Novi, ville frontalière donnant sur une grande baie plutôt touristique en été.

Notre premier ressenti était plutôt... mitigé disons, car la partie ouest de la ville est plutôt pauvre et un peu délaissé. Nous passons la nuit ici, pour ensuite visiter le lendemain le centre de la ville, bien plus joli.



Nous reprenons la route en bus pour rejoindre un site bien connu du pays, Kotor, tout en longeant les falaises un peu torturées de la région, dessinant une côte avec de nombreuses baies et bras de mer s'enfonçant dans les terres.


Les bouches de Kotor


À Kotor, il pleut. De la fine pluie certes, mais cela suffit à décourager Iris, un peu malade qui plus est à randonner dans les hauteurs de la ville. Je pars donc seul sur les montagnes proches de Kotor pour découvrir les ruines des fortifications de l'ancienne cité.


Vue sur la vieille cité de Kotor ainsi que sur le bras de mer zigzaguant entre les montagnes



Nous restons la nuit pour ensuite quitter la ville en stop. Le conducteur nous dépose seulement quelques kilomètres plus loin et nous prenons ensuite un bus pour arriver à Bar, une ville sur la côte du Monténégro.


Église de St Jovan Vladimir


En fait, ce n'est pas une ville que nous souhaitions initialement visiter, mais les Français que nous avons rencontrés nous ont vivement conseillé de prendre l'unique train du pays allant de Bar jusqu'à la capitale et passant au-dessus de marécages puis d'un immense lac. Nous décidons de tenter le détour.

Et le détour vaut clairement le coup.


Ça fait très train à l'ancienne !


La voie ferrée trace un chemin au-dessus de l'immense lac de Skadar et nous offre un magnifique point de vue sur toute la région.



Nous atteignons Podgorića la capitale du Monténégro, mais étant la capitale d'un tout petit pays elle ne paraît pas très grande à nos yeux : un peu moins de 200 000 habitants et un centre-ville bien plus petit que celui de Lyon. Nous passons 2 jours dans cette ville, de quoi avoir le temps de faire un bon petit tour.


Dans l'ordre : les ruines du Depedogen Castle, la cathédrale de la Résurrection-du-Christ, la rivière Moraca traversant la ville et le pont du Millénaire vu de nuit.







La statue de Tito, "président" de la Yougoslavie de 1953 à 1980. On a eu de drôles de regards lorsque j'ai pris en photo cette statue... !














Petit aparté : durant notre voyage, nous avons dès lors aucunement souffert de notre tourisme hors saison. Au contraire, les parcs et monuments sont vides, moins cher et les locaux nous collent moins l'étiquette "touriste" sur le front. Cependant, au Monténégro, pays encore en développement touristique, nous avons surtout exploré le dos de la carte postale (mis à part la magnifique traversée en train). Les rares sites touristiques ne sont pas mis en valeur et les villes et villages sont assez sales et désorganisés. On nous avait vendu du rêve au Monténégro, et bien en hors saison la réalité est assez froide.

Attention, je ne suis pas en train de vous dire de ne pas aller au Monténégro, j'imagine que ça doit être magnifique en été.

Mais en tout cas, de notre côté, c'est pour l'instant le pays qui nous a le moins transcendés.


Bien, nous poursuivons alors en direction de l'Albanie en nous rendant directement à Tirana, la capitale.

Dans le bus nous rencontrons un français, Ulysse, qui se rend à pied (c'était la première fois de son périple qu'il prenait un bus) depuis Montpellier jusqu'à Ithaque. Ça nous fait bien rire, alors on l'embarque avec nous.


Nous restons 3 jours à Tirana, car la capitale est grande et remplie d'histoire. Qui plus est, cela nous permet de faire une petite pause dans notre itinérance.

Tirana c'est une ville assez singulière. Elle reflète à la fois la volonté de modernisation et de développement du pays avec un centre-ville très actif et moderne, mais au détour des rues adjacentes de l'hypercentre, on perçoit aussi la pauvreté encore très présente de ce pays, ou les bâtiments peuvent changer complètement selon la façade par laquelle on les observe.


La place Skanderbeg en décembre, magnifiquement décorée


Nous avons pu visiter durant ces quelques jours la cathédrale orthodoxe de Tirana, la mosquée Et'hem Bey ainsi que la "maison aux feuilles" aujourd'hui musé des services secrets de la dictature albanaise.


Nous sommes tombés totalement par hasard sur une manifestation organisée par le parti d'opposition pro-Europe, se déroulant en même temps que la venue d'Emmanuel Macron en Albanie !


Nous avons bien évidemment goûté à la gastronomie albanaise : aubergine garnie, haricots géants et bien d'autres plats absolument délicieux !




Nous disons au revoir à notre nouvel ami qui repart à pied pour traverser l'Albanie. Quant à nous, nous nous dirigeons vers le centre du pays, à Berat, petite ville surplombée par d'anciennes fortifications datant du XIIIe siècle.


Le château de Berat surplombe la petite ville, et accueille encore certains habitants vivant dans la vieille cité.



Pour nous déplacer en Albanie, nous utilisons des minibus en majorité utilisés par les locaux. Ainsi, les trajets sont (en théorie) pas très cher, et je précise bien en théorie car le prix n'est pas directement indiqué avant de monter dans le bus, il se fait à la tête du client. On s'est pas mal fait arnaquer les premières fois, en payant parfois le double du prix…


Ce qui faisait tout le charme de ces minibus, c'était surtout la manière peu délicate que le chauffeur avait de les conduire…



Nous atteignons le lendemain de Berat une ville touristique côtière, Vlora. Cependant, nous subissons de violentes rafales de vent ce jour-là, ce qui nous empêche de visiter correctement la région. On en profite alors pour se poser le temps d'un après-midi.



Notre étape suivante est l'une des villes les plus réputées de l'Albanie : Gjirokäster. Lors de notre arrivée, nous essuyons une violente tempête avec une pluie battante, on se réfugie vite dans un Airbnb pour y passer deux nuits en attendant que la tempête se calme.


Bon, c'était très mignon de nuit, mais les litres d'eau qui remplissaient nos chaussures nous indiquaient qu'il était temps de rentrer.


Le deuxième jour, nous avons pu un peu nous balader autour de la ville.



À ce moment-là, nous considérons enfin dans notre emploi du temps le facteur météo. En effet, les prévisions annoncent sur tout le sud de l'Albanie et la Grèce continentale un temps pourri, avec de la pluie et du vent durant les 10 prochains jours. On décide alors de modifier notre parcours, pour éviter d'être bloqué pendant plus d'une semaine et de ne plus pouvoir rien visiter faute d'une météo clémente.

Nous quittons alors Gjirokaster et plus globalement l'Albanie pour tracer jusqu'à Athènes, pour dans la foulée prendre un ferry pour la Crète, le seul endroit où le temps est bon pour les deux semaines à venir.

Sur le chemin nous traversons la frontière Albanie-Grèce à pied (les bus ici ne franchissent pas la frontière apparemment), puis nous faisons escale à Ioannina, ville du nord de la Grèce ou la météo n'est pas plus agréable qu'en Albanie.


Et c'est une deuxième frontière traversée à pied !!



Nous restons une petite nuit à Loannina, le temps de faire sécher nos affaires toujours trempées depuis la tempête de Gjirokäster. Le lendemain matin, nous prenons un bus pour 6h de route afin de traverser toute la Grèce continentale et atteindre Athènes, où nous temporisons une nuit avant de prendre le ferry le lendemain soir. Nous profitons de cette journée de battement pour commencer à visiter la capitale.


On ne pensait pas mais Athènes c'est vraiment immense ; cependant, on peut voir l'acropole d'à peu près partout dans la ville.

Et merci à l'Europe de nous permettre de tout visiter gratuitement !


Les métros sont un peu moins fades que les nôtres aussi.


Le soir, nous montons dans le ferry à destination d'Héraklion. La traversée dure la nuit entière, mais contrairement aux autres passagers, nous sommes plutôt bien rodés pour ce qu'il s'agit de dormir par terre... !


N'empêche, on est plutôt bien rodés maintenant quand il s'agit de dormir par terre !



Lors de notre arrivée en Crète, nous sommes surpris par la chaleur sur l'Île. Nous allons enfin pouvoir dormir en camping sauvage sans se soucier du froid !

Après une petite visite d'Héraklion et de son fort, nous partons pour une plage à quelques dizaines de kilomètres de là pour se baigner et trouver un endroit où passer la nuit.


Nous commençons par visiter le fort d'Héraklion, symbole de la présence vénitienne puis ottomane sur l'île.


24°C à la mi-décembre, on ne s'est pas privé de piquer une tête.

Petite anecdote sur la Crète : là-bas, pour eux, 20°C une température basse. Tous les gens que l'on croisait étaient soit en pull soit en doudoune, pendant qu'on était tout transpirant en T-shirt !


Petite chapelle qui nous a gentiment accueillis pour passer la nuit au calme et sans déranger personne.


Nous restons quatre jours en Crète. Quatre jours de chaud et de soleil, quatre jours de baignade et surtout une nuit magnifique sur une plage cachée, enclavée dans les montagnes. Seul petit hic, nous avons dû louer une voiture pour une journée car certains sites n'étaient tout simplement pas accessibles autrement.


La vue que l'on avait depuis notre tente pour notre deuxième nuit sur l'île. Pas mal.


Le lac de Kournàs, joli spot où des jeunes et des familles viennent se baigner, faire du kayak ou du pédalo.


Le palais minoéen de Knossos, palais datant d'il y a plus de 3500 ans !



Le dernier jour, nous revenons à Héraklion pour reprendre un ferry, afin de poursuivre notre voyage en direction de l'Île de Santorin. Mais je vous laisserai découvrir la suite de nos aventures dans un prochain article ;)


À très bientôt !



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